Une nouvelle approche

Nous sommes convaincus que nous devons nous éloigner du système monocultural de ces dernières décennies ainsi que des modes de conduite standardisés qui sont largement favorisés par l’emploi de nombreux intrants et l’utilisation de techniques culturales qui entretiennent la standardisation.

Nous pensons donc chaque évolution vers un nouveau système de production agro-écologique au cas par cas, en fonction du territoire, de ses conditions pédo-climatiques et de son tissu socio-économique, de son « Terroir » spécifique, c’est-à-dire du triangle Sol / Climat / Homme. Cette approche constitue pour nous une étape indispensable pour faire du vin bon et sain, tout en générant des bénéfices environnementaux, sociaux et à terme, économiques.

UN TERROIR EN BONNE SANTÉ

Nos pratiques sont très peu consommatrices d’intrants et nous placent en deçà du cahier des charges de l’agriculture biologique.

Prendre soin du terroir, c’est aujourd’hui savoir utiliser l’apport des connaissances ancestrales, mais en s’appuyant aussi sur une technologie d’avant-garde, qu’il s’agisse de matériel ou d’applications comme d’outils technologiques avancés.

Il s’agit de mêler diverses techniques et approches afin d’être le plus en harmonie possible avec la terre.

Grâce à un système de gestion globale qui prend en compte tous les paramètres du monde vivant, c’est-à-dire l’ensemble des éco-systèmes, tout est mis en œuvre pour rendre à la biodiversité son rôle d’équilibrant naturel.

Avec près de 200 fosses pédologiques effectuées et une série complète d’analyses du microbiote ainsi que d’études physico-chimiques des sols, nous avons une vision précise des besoins spécifiques de nos parcelles.

Nous utilisons également des Stimulateurs de Défense Naturelle (SDN) de façon préventive par flashs UV, (100% physique), sans impact néfaste sur l’environnement, pour que la vigne déclenche ses propres défenses.

OBSERVER, COMPRENDRE, AGIR

« Je travaille pour quelqu’un qui vient après » Paul Valéry

Le retour de la biodiversité

Nous développons des actions ciblées pour une meilleure autonomie des sols en vue de lutter contre le phénomène de « désertification » (perte de vie et de matière organique dans les sols) des terres.

Nous avons ainsi pu mettre en place des couverts végétaux sur le vignoble en fonction des besoins de chaque parcelle et de profils de vin souhaités
L’enherbement au sein des parcelles, en entrant en symbiose avec la vigne, a de son côté des répercussions multiples. Il participe à l’enrichissement naturel des sols en faisant pousser des végétaux riches en élément utiles.

Et un sol riche en matière organique résiste mieux à l’érosion et à la sécheresse.
Cela nous permet aussi de limiter les phénomènes de ruissellement et d’érosion, ce qui est particulièrement utile sur le vignoble pour limiter l’impact des épisodes méditerranéens.

L’enherbement améliore l’infiltration et le stockage de l’eau dans nos sols. Il freine l’évaporation, mais surtout, il participe à piéger du carbone de façon complètement naturelle en assimilant le CO2 de l’air.

Les couverts végétaux que nous semons sur les parcelles constituent un apport d’engrais vert qui attire la faune sauvage et crée des niches écologiques. C’est un atout qui tient une place importante dans notre approche au quotidien pour agir sur notre environnement et favoriser le retour de la biodiversité sur l’ensemble du vignoble.

Un équipement au service de la nature et de nos vins

De son côté, l’équipement en matériel spécifique à la cave contribue de son côté à protéger la récolte, sur le plan sanitaire et qualitatif et à limiter nos dépenses d’énergie ainsi que notre empreinte carbone.

Dès 2020, nous avons entrepris un plan ambitieux de rénovation de nos chais. Il est prévu sur une durée de cinq ans pour améliorer la qualité des vins tout en respectant nos ressources, depuis le quai de réception jusqu’à la cuverie. Notre objectif est de gagner encore en précision sur la totalité de la production.

Dès 2020, nous avons entrepris un plan ambitieux de rénovation de nos chais. Il est prévu sur une durée de cinq ans pour améliorer la qualité des vins tout en respectant nos ressources, depuis le quai de réception jusqu’à la cuverie. Notre objectif est de gagner encore en précision sur la totalité de la production. Les cuves béton ont été rénovées, habillées d’un revêtement époxydique qui permet aussi de diminuer les quantités d’eau de lavage et améliore les qualités d’hygiène. Enfin, nous avons fait l’acquisition d’amphores pour l’élevage de nos vins. La terre cuite favorise une micro-oxygénation naturelle ménagée, sans transfert tannique, pour conserver un profil de vins au plus près de l’expression de leurs cépages d’origine et du terroir qui les a vu naître. Avec à la clé, là encore, une plus grande hygiène et une consommation d’eau minimisée. Notre ambition est de réduire à terme jusqu’à 50% la consommation en eau durant toute la phase de vinification et d’élevage.